
Le maintien des
situations conflictuelles en Casamance par des groupes d’intérêts opaques. Des
leaders du MFDC, aux innombrables chargés de missions de la présidence ainsi
que les médiateurs autoproclamés qui captent les fonds des bailleurs, chacun de
ses acteurs a intérêt à ce que le conflit perdure.
Les cercles de
négociation partiels et clos s
ont toujours
constitués par un leader qui, pour plusieurs raisons, impulse un processus de négociation avec une partie du MFDC, et, parfois il associe des ONG locales ou internationales ou des bailleurs de fonds. Ce leader sur la base d’un mandat souvent présidentiel injecte beaucoup d’argent dans des discussions périphériques avec des acteurs qui ne sont pas déterminants ou qui sont contestés au sein du MFDC (aile civile et combattante).
ont toujours
constitués par un leader qui, pour plusieurs raisons, impulse un processus de négociation avec une partie du MFDC, et, parfois il associe des ONG locales ou internationales ou des bailleurs de fonds. Ce leader sur la base d’un mandat souvent présidentiel injecte beaucoup d’argent dans des discussions périphériques avec des acteurs qui ne sont pas déterminants ou qui sont contestés au sein du MFDC (aile civile et combattante).
Cette situation a
favorisé l’émergence d’un marché de la paix qui a su développer des mécanismes
pour prospérer devenant une hydre, à peine une tête (comité de médiation)
coupée, une nouvelle pousse (et c’est souvent les mêmes personnes qu’on
retrouve dans tous les comités). Cette logique du marché de la paix a même
conduit des cercles de négociation qui tout en poursuivant leur démarche
individualiste et opaque à monter des plateformes communes pour avoir plus
d’influence sur l’Etat qui souvent les ignore royalement. La logique « d’un
marché de la paix » qui cohabite en paix avec « l’économie de guerre », c’est
de ne pas s’occuper de la situation des populations qui restent des sans- voix
pendant que les belligérants sont censés être en discussion. Ce marché de la
paix est aussi favorisé par l’utilisation de la rébellion par la Guinée Bissau
et la Gambie.
La rébellion casamançaise une ressource stratégique dans le jeu politico- militaire de la Guinée-Bissau
et de la Gambie.
Les zones
transfrontalières de la Sénégambie sont des zones de ‘non-droit’ qui favorisent
le développement de trafics de toutes sortes dont les plus importants sont le
trafic de bois, le vol de bétail, le trafic des armes et de la drogue.
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