Chaque citoyen doit contribuer en fonction de sa capacité contributive pour supporter les charges de l'Etat. Deux éléments sont indispensable dans cette perspective: la justice et l’équité fiscale.« La justice fiscale et l’équité des dépenses publiques sont primordiales pour financer les services sociaux de base et inciter à l’investissement afin de réduire les inégalités et lutter efficacement contre la pauvreté», renchérit Thialy Faye du Forum Civil.
Pour remédier à cette situation, des pays en Afrique (Ouganda, Sénégal) et en Asie (Bangladesh et Pakistan) ont été désignés dans le cadre du programme CRAFT en vue de conduire des recherches pour rendre les systèmes fiscaux transparents et équitables. Les pays concernés, poursuit la note, ont mis en place, un cadre commun dénommé, Baromètre de la fiscalité équitable.Conséquence, ‘’en vue d’une plus grande transparence dans la fiscalité, il est demandé aux différents pays de publier les données’’. Oxfam et le Forum civil prennent l’exemple du Sénégal et souligne que des informations sont disponibles sur les sites officiels du Gouvernement.
Mais, il y a un bémol : ‘’elles ne sont pas « intelligibles» et demeurent trop techniques pour le grand public’’. En outre, regrettent toujours les deux entités, les états financiers des entreprises et les audits fiscaux ne sont pas publiés dans les registres du commerce national.
De même, l’utilisation de certaines recettes non fiscales échappe parfois au contrôle de l’Etat (Agence, entreprises publiques, Fonds, etc.). Ce n’est pas tout, puisque le communiqué pointe les conventions fiscales, particulièrement celle signée entre l’Etat du Sénégal et l’Ile Maurice (un paradis fiscal) qui sont des causes de fuites de recettes fiscales.
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