Suivre la masse est une chose commune chez le Sénégalais. Espace public ou "djotaay" , des sujets sont débattus. Ceux qui dirigent ces débats sont ceux qui manipulent cette masse. Le sénégalais n'a pas le temps de vérifier les dires.
La vérification des aveux n'est pas sénégalaise. Parlons de tout et de rien, c'est ce qui anime les débats. Certains sont dans toutes les sauces. Ils seraient en quelque sorte des spécialistes de tout. Ils sont communément appelés les "connait tout". Le "connaît tout" est prêt même à contredire des réponses apportées par d'autres sans qu'il ne maîtrise le sujet.
Le sens commun est la pensée commune. Demandes à un "connaît tout" d'où est ce que tu tiens ces informations, il te répondra sûrement c'est ce que tout le monde rencontre. Pour dire qu'au Sénégal on aime s'attarder sur des sujets qu'on a entendu au cours d'un passage donc un sujet qu'on a pas bien saisit
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Le sénégalais est aussi paradoxal. On entendra un sénégalais dire les politiciens sont tous les mêmes et le jour du vote il sera le premier dans les bureaux de vote. Il dira que les journalistes ne font que mentir et il prêt à acheter un journal surtout si le journal parle de faits divers.
Le sénégalais est aussi paradoxal. On entendra un sénégalais dire les politiciens sont tous les mêmes et le jour du vote il sera le premier dans les bureaux de vote. Il dira que les journalistes ne font que mentir et il prêt à acheter un journal surtout si le journal parle de faits divers.
La presse sénégalaise en général et partisane en particulier profite de la situation pour manipuler la masse. Dans chaque quartier des villes, villages se tiennent des regroupements de personne qui sont assis autour du "barada" qui discutent de sujets diversifiés. Est ce que c'est du laxisme ou c'est les difficultés de la vie ?
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