La construction de l'arène national a fait vive polémique. L'État du Sénégal à t'il bénéficier d'un prêt sans intérêt ou dont de la part de la Chine. Qu'en est-il réellement ?
En effet le 07 Avril 2016, lors de la pose de la première pierre, le Président Macky Sall déclarait que l’édifice « aura une capacité de 22.000 places pour un coût de 32 milliards de FCFA (48 millions d’euros) dont 26 milliards FCFA (39 millions d’euros) accordés par la Chine sous forme de prêts sans intérêts et de subvention ». Toutefois cette déclaration est remise en doute par le tweet de Hamidou Kasse Chargé de communication à la présidence.
Distinction sémantique
Un don : c'est l'action de donner sans contrepartie. Le don se veut désintéressé et intemporel
Prêt sans intérêt : en finance, l'intérêt est la rémunération d'un prêt, sous forme généralement d'un versement périodique de l'emprunteur au prêteur. Le prêt sans intérêt peut être compris comme étant absence de toute rémunération dans le capital.
Justification de l'aide chinoise
Donc nous il y a une ressemblance dans les deux notions. Il s'agit tout simplement d'une politique Chinoise pour les États africains partenaires. On parle d'APD (Aide Publique au Développement). L'approche théorique libérale formules les motivations de l'aide en termes d'intérêt : le donneur met en place une politique d'APD, le.bénéficiaire encourage cette aide car lui permettant d'accroître son matériel. On les appels souvent des donneurs émergents.
Ainsi ces aident se définissent comme étant des dons ou des prêts sans intérêt.
La plupart de l'aide bilatérale est fortement de concession sous forme de don, soit un prêt sans intérêt. Une partie de l'aide chinoise est remboursée sous forme de troc. Les fonds prêtés n'ont pas aux pays bénéficiaires mais à un Entreprise Chinoise de construction. « Entre 2000 et 2015, 23 % seulement des sommes présentées par la Chine comme étant de l’aide publique au développement répondait effectivement à ces critères tels que définis par la Banque mondiale et l’OCDE », explique Bradley Parks, directeur d’Aid Data, un programme de recherche américain.
La Chine mélange volontairement les deux aspects afin d’apparaître comme le véritable allié du continent. Les équipes d’Aid Data s’appuient sur des données objectives. Un travail de collecte à grande échelle allié à une méthodologie de triangulation et de géolocalisation. On voit ainsi que la Chine aide en priorité les pays qui la soutiennent politiquement et investit dans les pays plus solvables et riches en matières premières.
